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Retour d'expérience n°5 : Corentin Chereil de La Rivière, Chargé qualité

Dernière mise à jour : 5 juin 2023



Cinquième volet de nos retours d'expérience du mandat 2019-2020. Corentin Chereil de La Rivière, chargé qualité s'essaye à l'exercice.


Question n°1 : Un ressenti à chaud sur cette année passée à la TEP ?


Cette année a vraiment été marquée par deux périodes : le premier semestre et le confinement. Jusqu’au mois de mars, tout a fonctionné correctement. Il y avait des semaines plus chargées que d’autres, des échéances à respecter, la charge de travail scolaire avec laquelle il fallait composer… Un mandat normal en fait ! Puis, le confinement a tout remis en question et notre activité s’est freinée.


Question n°2 : Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté, humainement, professionnellement ?


Bien que raccourcie, cette année à la TEP fut une très bonne expérience. Elle m’a permis de vivre concrètement certaines problématiques de relations humaines au travail.


Cette année m’a apportées de nombreuses choses positives comme par exemple la motivation que j’ai eu de faire partie d’une équipe, l’énergie insufflée par les membres les plus moteurs du mandat, mais aussi une émulation qui s’installe pour être celui qui sera le plus efficace.


Par la suite, j’ai pu vivre des choses moins agréables mais toutes aussi importantes comme devoir travailler dans des délais courts, être frustré de voir son travail critiqué et assumer ses maladresses. J’ai principalement pu évoluer en matière de savoir-être.


Question n°3 : Quelles difficultés as-tu rencontrées et comment les as-tu réglées ?


La difficulté du pôle qualité pour cette année aura été de faire adhérer les autres pôles aux processus mis en place. Cependant, ces processus ont été élaborés au premier semestre et ils n’ont pas été présentés à tous. La distance et l’arrêt des missions dus au confinement n’ont pas permis de corriger le tir. Les repreneurs sont bien avertis de ces problèmes. Suivre les processus permet une implication accrue de chaque membre et une circulation efficace de l’information.


Question n°4 : Par rapport à la formation proposée par l’ESITC, est-ce que la TEP est un bon complément ?

Il y a quelques heures de cours traitant de la qualité mais plus que d’un cours, le chargé qualité a besoin de bon sens. Il faut se mettre à la place du client pour juger du fond et de la forme des rendus de mission. Il faut aussi se mettre à la place des utilisateurs lorsque l’on conçoit des procédures. C’est un exercice peu instinctif mais absent de notre formation d’ingénieur.


De plus, le travail en équipe dure toute une année et pas seulement le temps d’un projet. À ce titre, chacun est obligé de travailler ses compétences en relations humaines : comprendre les autres, savoir prendre sur soi, pardonner les erreurs, rester enthousiaste.


Question n°5 : Est-ce que c’est compliqué de gérer une équipe / d’être sous les directives d’un camarade ?


Au sein du pôle qualité, nous sommes deux personnes. Je n’ai donc pas vraiment ressenti de relation hiérarchique. Nous avons tous plus ou moins 21 ans et personne n’a envie de se prendre la tête avec un « chef ». Je pense que l’esprit de hiérarchie était beaucoup moins présent à la TEP qu’au Forum Construction par exemple. Les directives que j’ai reçues étaient toujours appuyées d’une explication me motivant à être efficace. Le fait d’être bien managé fait oublier que c’est un pair qui commande.


Question n°6 : Quelles sont pour toi, les qualités essentielles, inhérentes à ton poste ?


Pour être chargé qualité, il faut être réactif car c’est un des atouts de la TEP. Il faut aussi être à l’écoute des demandes pour ne rater aucune information et être rigoureux car nous sommes le maillon vérificateur de la chaîne. De plus, il faut prendre des initiatives au titre de l’amélioration perpétuelle de la qualité dans le fonctionnement de l’association. D’une manière générale, comme pour tous les postes, il faut aussi apprécier de travailler en lien avec les autres membres


Question n°7 : Comment s’est déroulé la rencontre avec le milieu professionnel ? Avaient-ils confiance ?


Je n’ai pas été en contact direct avec les clients. Ce sont les chargés d’affaires qui font le lien entre l’entreprise et l’association. Les retours ont toujours été très positifs. Nous avons cependant eu quelques remarques qui nous ont permis de nous améliorer.


Question n°8 : Ton meilleur et ton pire souvenir du mandat.

Mon pire souvenir concerne l’audit destiné à nous faire passer Junior Initiative. Ce fut une longue journée placée dans le rush de la période des projets. L’organisation de cette journée gérée par la CNJE mériterait d’être revue… Quoi qu’il en soit, notre radiation du mouvement a été un coup dur.


Je me rappellerai avec joie de chaque petite réussite ou avancée mais mon meilleur souvenir est notre sortie au restaurant en début d’année. C’était un moment convivial qui nous a permis de mieux nous connaitre autour d’un bon repas.


Question n°9 : Quels sont en définitive les enseignements à tirer de ton expérience ?


Dans un groupe, avoir un noyau dur qui entraine les autres permet d’aller très loin. Le résultat exceptionnel de cette année est surtout dû au trio qui nous a tirés vers le haut. J’en tire l’importance d’avoir des éléments moteurs dans un groupe. Cela paraît évident mais j’ai trouvé étonnante l’énergie que quelques personnes peuvent donner au reste du groupe. Il faut aussi tout planifier et jalonner pour rester en phase avec ses objectifs et anticiper les rushs.


Question n°10 : As-tu un petit conseil à donner à ton successeur et/ou au prochain mandat ?


Tout rendre automatique par la mise en application pour tous des processus ! Le pôle qualité forme un binôme qui doit rester soudé. Et surtout profite bien de ton année !

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